Pour le 2ème geneachat organisé par Geneatech, plus d'une quinzaine de généanautes se sont rejoints le 16 janvier au soir avec pour nouveau thème « Numérisation et sauvegarde ».
beaucoup d'échanges lors de cette soirée, les pratiques des généalogistes étant nombreuses et différentes sur la gestion des documents, qu'ils soient familiaux ou autres.
Pour Catherine @cpgenea, la numérisation est systématique dès qu'elle a un document en main !
Pour les autres, c'est plus occasionnel, par manque de temps, et en fonction du format mais aussi du type de documents : photos, vieux documents de famille, actes notariés, d'état civil...
Pour les grands formats, Catherine propose de faire une photo en guide de numérisation.
La plupart des généalogistes ont un scanner pour numériser, mais beaucoup utilisent surtout l'appareil photo numérique et le téléphone, bien pratiques pour les visites aux archives.
Un des avantages de l'appareil photo est qu'il n'abîme pas le document.
La tablette est également mentionnée comme outil de numérisation.
@caillou_ancetre évoque également l'outil Clic'Archives .
@chroniques92 photographie toujours en format RAW et JPG avec la nécessaire et indispensable carte mémoire toujours à portée de main, voire 2 cartes avec les batteries dans sa trousse « spéciale archives » !
@bibliodhistoire, quant à elle, numérise entre 300 et 600 Dpi.
Pour les archives, @marq_ordinaires met la résolution de son appareil au maximum (9 mpx)
Un consensus se dégage autour de la résolution minimum de 300 dpi pour numériser un document ou photo.
600 dpi est recommandée également pour un zoom, et pour pouvoir retravailler la photographie avant mise en ligne.
L'important est d'avoir au moins deux formats par document pour faciliter l'utilisation par la suite : la plus petite résolution servant notamment à la publication sur internet ou l'intégration dans le logiciel ou l'envoi à des correspondants.
Pour la publication, la plupart retravaille les documents avec photoshop, Picasa, photoscan...pour limiter notamment les effets de brillance.
Pour le format du fichier, le Jpeg semble le plus utilisé, mais aussi le TIFF-Raw, Jpg, tout en se questionnant sur la pérennité du format à long terme...
Pour @marq_ordinaires, le format Raw serait plus pérenne et il faudrait même oublier le Jpeg selon lui et Isabelle.
@marq_ordinaires classe toutes ses photos d'archives dans dossier classé par dépôt/série/sous-série/cote.
@benetit92 propose quant à lui : nom_prenom_dateAAAAMMJJ_typedoc_source et @cpgenea : acte_nom_prenom_annee_lieu
@maximetige ne nomme pas les fichiers mais les dossiers (dépot_cote_acte_date)
Isabelle a toujours la même règle : typedoc_nom_lieu_année_lieudeconservation_cote . Ex : Naissance_AguerreJean_Biarritz_1810_AD64_5MI64
= Chacun a son mode de classement, en fonction de ce qui lui semble le plus pratique pour récupérer le fichier par la suite avec toujours l'habituel fichier « à trier / classer «:)
@sudiste78 a vu ses dossiers à classer diminuer avec l'usage de Tropy
Le classement ne devrait pas être une résolution de début d'année mais une habitude comme @maximetige qui classe directement aux archives en attendant ses cartons !
Pour les photos contenant des inconnus, @benetit92 et @bibliodhistoire mentionnent le terme « inconnu » avec le lieu associé.
@chroniques92 utilise Dropbox et sa version payante depuis la perte de son disque dur externe avec des photos de ses enfants ;
@celsouef utilise quant à elle Google Drive avec un disque dur externe.
@sophie78 utilise le DVD
Isabelle utilise le disque dur externe avec One note.
ou encore un disque dur interne et externe pour @jlcshneider.
@cpgenea et @yann_leroux utilisent un disque NAS : disque en réseau / serveur à domicile.
Il faut éviter le CD-Rom : sa durée de vie étant limitée à quelques années selon @marq_ordinaires.
Le cloud a un avantage certain mais lequel utiliser ? Et il est limité en Giga en version gratuite !
Là aussi, les généanautes sont d'accord pour dire qu'il faut diversifier les supports de stockage en rafraîchissant les sauvegardes.
« Quel est l'avantage du NAS par rapport au disque dur externe ? » Demande @maximetige
@cpgenea explique qu'avec le NAS on peut faire une synchronisation sur ordinateur ; avec le disque dur externe, on fait une sauvegarde programmée avec un logiciel.
@yann_leroux précise que « le NAS c'est un peu plus qu'un DDE. C'est une sorte de PC à part entière offrant des possibilités de réplication, des applications ... Il faut imaginer que c'est un peu créer son dropbox & cie à domicile. Il faut un côté geek, il faut l'avouer. »
Yann utilise cette méthode pour tous ses documents.
L'équipe GENEATECH remercie les participants, à savoir :
@sudiste78
@chroniques92
@celsouef
isabelle
@yann_leroux
@maximetige
@evelyneachon
@sophie75
@caillou_ancetre
@marq_ordinaires
@bibliodhistoire
@cpgenea
@veralynn22
@lodeetwit
@mariellelegoff
Isabelle Louradour
@jlcshneider
et
@benetit92
Lors de la conférence sur les blogs généalogiques en Septembre 2016 aux Archives Nationales, une question fort intéressante nous a été posé : Comment fait-on pour suivre les blogs ? Où est-ce que l'on peut les trouver ?
Et la réponse n'est finalement pas si simple à donner.
Il faut compter maintenant plusieurs centaines de blogs, uniquement dédiés à la généalogie. Les suivre tous serait une gageure. En effet, il suffit de voir l'image qu'avait réalisé Elise sur son étude de la "blogosphère" en 2015 pour voir que les interconnexions sont déjà très nombreuses.
Et au vu du nombre de blogs ouverts sur ces deux dernières années, cela s'est forcément complexifié de façon exponentielle.
Mais il y a une vieille recette qui peut nous aider, aussi vieille que le monde: le bouche à oreille. Qui sera forcément virtuel bien sûr.
Le point de départ est fondamental. Nous allons faire simple, prenons mon blog: D'Arverne et d'Armorique. Du moment que vous connaissez son nom, vous le retrouverez sur Internet. Il suffit pour cela de taper Arverne et Armorique, et vous avez toutes les chances de tomber sur mon site. Et c'est à partir de là que le bouche à oreille fonctionnera.
En effet, la plupart des blogs possède une liste (ou blogroll) des blogs que l'auteur apprécie et que vous pourrez suivre à loisir puisque ce dernier y a trouvé un intérêt. Et vous pouvez alors "rebondir" de blog en blog en cliquant sur les liens (c'est d'ailleurs la méthode utilisée par Elise pour construire son réseau illustré plus haut). Ceci étant dit, on se rend compte tout de suite d'un écueil: personne ne s'imagine parcourir chaque matin l'ensemble des blogs tel qu'indiqué en espérant trouver un nouvel article.
Rassurez-vous, d'autres y ont pensé et proposent diverses solutions.
Flux RSS
Et voilà un premier nom barbare que je vous livre.Je ne vais pas rentrer dans une longue diatribe pour vous en expliquer l'origine et la technique qui se trouve derrière, mais si l'explication technique vous intéresse vous pouvez suivre ce lien .
Pour faire simple, plutôt que d'aller lire chaque blog pour voir si un nouvel article est paru, c'est chaque blog qui va vous alerter pour vous prévenir qu'un nouvel article a été publié.
Et pour collecter cet ensemble, on utilise un Collecteur de Flux. Il en existe bien entendu des dizaines, mais je vous propose d'en présenter deux.
Le premier est l'un des plus connus et se nomme Feedly, que l'on trouve aisément sur Internet.
Son principe est extrêmement simple:
Se connecter sur Feedly et se créer un compte.
Si vous avez un compte Facebook ou Google, vous pouvez l'utiliser pour votre connexion, ce que j'ai fait pour ma part.
A la première connexion, il va vous demander de créer une première collection (Feed). Ici, comme vous le voyez, j'ai créé une collection Généalogie.
Ajouter des blogs à suivre
Là aussi, c'est très simple. Il vous suffit d'ajouter du contenu (bouton + ADD CONTENT en bas à droite) puis d'indiquer l'adresse du blog que vous souhaitez suivre.
Si vous ne connaissez pas l'adresse, en indiquant simplement le titre, Feedly lancera une recherche. Avec l'exemple ci-dessous, on observe qu'en tapant juste le début du titre de mon blog, Feedly l'a facilement retrouvé.
A partir de là, un clic sur Follow et un choix de l'ajouter dans ma collection Généalogie. Et il vient s'ajouter à la liste des blogs que je suis.
Je retrouve ainsi au même endroit tous les articles des blogs que je suis.
C'est un outil qui est largement paramétrable, je vous laisse découvrir les différentes fonctionnalités sachant que son interface va évoluer sous peu.
Seul petit bémol, l'interface est en anglais, ce qui rebutera peut-être les réfractaires à la langue de Shakespeare.
Un autre moyen de suivre des blogs: Flipboard
Le principe de fonctionnement reste le même que Feedly, c'est la présentation qui est un peu différente.
Flipboard va vous créer un magazine où chaque nouvel article de blog viendra s'ajouter automatiquement. Au lieu de recevoir dans votre boite votre journal, celui-ci se met à jour à tout moment dès qu'un nouvel article est mis en ligne. Sur tous les blogs que vous suivez.
Tout d'abord, comme pour Feedly, il faut se créer un compte sur l'application Flipboard. Là encore, j'ai décidé d'associer mon compte Facebook pour me connecter.
Une fois votre compte créé, vous pouvez alors créer votre propre magazine (ici Mon Magazine Généalogique).
En cliquant sur le petit stylo en haut à droite, on peut alors modifier les blogs que l'on souhaite suivre en ajoutant simplement l'adresse Internet. Ici l'adresse du blog de Geneatech, que je souhaite ajouter à Mon Magazine Généalogique.
Vous observerez que l'on peut également créer un nouveau magazine au même endroit.
La force de Flipboard, c'est que l'on peut également ajouter des tweets, ou des messages Facebook associés à son compte.
Flipboard s'installe sur votre PC Windows, sur votre Mac, votre tablette qu'elle soit sous Android ou bien iOS. Vous souhaitez partager votre magazine avec votre famille, pas de problème, la fonction y est présente.
Le troisième Geneachat s’est tenu le 20 février dernier avec pour thème : « Logiciel de bureau ou internet ? ». Une question qui a tellement inspiré les participants qu’un article reprenant les astuces pour débutants sera publié dans un second temps.
Le logiciel de bureau est plébiscité pour la gestion, le traitement et l’exploitation des données généalogiques.
A la quasi-unanimité, les utilisateurs trouvent que la saisie des informations est plus pratique ; les possibilités de créer des listes de métiers, lieux et la gestion des témoins sont plus poussées. Ce qui est également le cas pour les outils de recherche et la gestion des sources, généralement plus complets. Un bémol malgré tout, la gestion de certaines informations comme les subdivisions de lieux est perfectible ; certains logiciels intègrent des outils de remplacement qui permettent d’harmoniser ce genre d'informations.
Toujours au niveau de la saisie, certains généalogistes ont une utilisation très poussée des notes sur les individus qui leur permet de consigner toutes leurs recherches, à la manière un journal de recherches.
Dans les autres fonctionnalités utilisées et appréciées par les utilisateurs nous trouvons pêle-mêle la comparaison et la fusion d’individus, la saisie d’après actes, l’utilisation d’évènements partagés.
Un autre point fort est la génération de documents (arbres, listes), généralement plus aisée via un logiciel de généalogie même si les solutions internet s’améliorent. En parlant d’arbre, il est d’ailleurs possible d’en créer « à l’infini » dans son logiciel, alors que sur internet on ne peut généralement en avoir qu’un seul.
Enfin l'avantage de ne pas avoir ses données en ligne, c'est que le logiciel de bureau est toujours disponible, y compris lorsque la connexion internet est défaillante (ou que l’on est aux archives). On y ajoute aussi plus facilement des documents privés sans craindre pour la sécurité.
Une petite remarque pour conclure : personne ne pense utiliser son logiciel à 100%
Si la saisie des informations sur un logiciel bureau semble plus complète, la prise en main est souvent plus simple sur les sites de généalogie en ligne.
Le gros avantage de la mise en ligne de son arbre est le partage d’informations qui permet du même coup de faire une sauvegarde en ligne de son Gedcom. Les outils qui aident à résoudre des points de blocage sont également plébiscités : alertes, comparaisons d’arbres, autres ressources en ligne. Ce qui est bien pratique pour les ancêtres voyageurs. En plus de débloquer une branche, cela permet aussi de corriger des erreurs ! Et si l’on retrouve des ancêtres … on peut aussi retrouver des cousins !
La richesse des fonds est donc l’un des gros points forts de ces sites : par exemple les recensements sur Filae, la bibliothèque de Geneanet. Les systèmes d’alertes et de comparaison d’arbres sont également très efficaces … mais pour ces fonctionnalités il faut payer un abonnement.
Certains généalogistes regrettent même le fait qu'il devient trop facile de résoudre certaines énigmes, ce qui enlève de la "magie" à la recherche.
Le débat n’est pas en fait de savoir si une solution est meilleure que l’autre car elles sont complémentaires. Quasiment tous les participants possèdent les deux : logiciel de bureau pour la saisie, l’édition de documents et les solutions internet pour le partage, la sauvegarde, les ressources et systèmes d’alerte.
Ce qui peut représenter un petit budget à la fin de l’année, de 0 € pour ceux qui utilisent des logiciels libres et ne paient pas d’abonnement à plus de 150 € pour ceux qui cumulent mise à jour des logiciels et abonnements payants. Un budget qui serait d'ailleurs beaucoup plus élevé si le père Noël n'avait pas distribué autant de mises à jour de logiciel ou d'abonnements divers et variés.
Un grand merci à tous nos participants, à bientôt pour la suite avec les conseils pour les débutants qui s'interrogent sur le choix de l'outil pour démarrer leur généalogie !
N'avons-nous pas tous une bibliothèque faite de livres et documents divers ? Comment les retrouver facilement ? Comment ne pas acheter, à nouveau, un ouvrage que nous détenons ? …
Sur une idée originale de Pierre-Etienne EPAILLARD et une programmation de Mathias REYNAUD est né un logiciel de gestion de bibliothèque universelle : Book'In !
Book'In en est à la version 4.3. C'est un logiciel de gestion de bibliothèque universelle. Il est très bien conçu grâce à ses différentes bases : celle des ouvrages, celle des auteurs, celle des prêts, celle des emprunts.
Pour ma part, j'utilise celle des ouvrages et je vais renseigner celle des auteurs…
La base des ouvrages
Grâce à cette basse simple d'utilisation, vous pouvez retrouver rapidement l'ouvrage que vous cherchez.
Vous pouvez indiquer le lieu de stockage, si vous avez des ouvrages à votre bureau à votre domicile, dans votre maison de campagne, chez vos parents…
La base des auteurs
Cette base me plaît particulièrement. En effet, cela me permet de ne pas m'arrêter au simple livre de l'auteur mais de connaître son parcours, ce qu'il a pu vivre, ce qu'il a pu écrire d'autre, sa vie quoi !
Les deux bases suivantes, base de prêt et base des emprunteurs, me semblent très intéressantes mais, pour ma part, elles ne m'ont pas encore été utiles. Ce qui est agréable, c'est de pouvoir prêter ses livres et de pouvoir les récupérer. Qui n'a pas prêté à une relation de travail, d'association, à un ami, à un parent, un ouvrage qui lui avait plu et qu'il n'a jamais vu revenir ? Moi, la première, je me souviens du livre "Le dernier wagon" de Jean-François CHAIGNEAU. Je l'ai lu, une première fois, puis une seconde pour encore mieux comprendre et sentir les mots. J'en ai parlé, beaucoup parlé, je l'ai prêté et… il n'est jamais revenu. Si j'avais eu ce logiciel à l'époque… j'aurais enregistré les coordonnées de mon emprunteur et j'aurais le réclamé…
Ces bases, principalement dédiées aux ouvrages, tels les romans, peuvent être utilisées de la même manière pour tous les documents qui nous sont remis ici et là et que nous ne savons comment classer.
Si j'osais, je demanderais à l'auteur de créer une autre base : celle des désirs. Celle dans laquelle nous pourrions enregistrer les autres ouvrages d'un même auteur ou les ouvrages que nous aimerions lire ou relire et que nous ne possédons pas ou plus… Merci donc à MM. EPAILLARD et REYNAUD !
Pour télécharger le logiciel ici